Nous sommes tous acteurs à différentes échelles de la préservation des écosystèmes. La question environnementale est un sujet fondamental pour les jeunes générations.

Nous consommons à chaque instant, peu importe le revenu ; dans ce processus, l’emballage joue un rôle imparable : Pièce maitresse de la distribution, il implique au quotidien le consommateur dans une attitude passive face à une pollution aux conséquences irrémédiables. Dans sa production individuelle à échelle industrielle, l’emballage n’en est pas moins réduit à un usage unique. Non recyclé et malgré lui disséminé dans la nature, il compromet des générations ainsi que les écosystèmes, notre biodiversité.

Imaginez une scène quotidienne où vous êtes confrontés aux conséquences de vos actes. Vous êtes paisiblement installés à profiter d’un bel environnement naturel et prenez conscience qu’un acte anodin reproduit à échelle planétaire risque de compromettre la richesse de notre biodiversité. La prise de conscience écoresponsable de chacun implique une attention quotidienne au risque de bouleverser l’équilibre de nos libertés. Entre enjeu politique et social, chacun doit apporter sa part à la protection de notre biodiversité.

Le noir et blanc souligne l’évocation poétique ; le sens de la beauté est représenté par la présence des éléments comme l’eau et le vent. Face à l’immensité de l’océan, une fille et une tortue, terre et océan, la beauté de l’impermanence.

Je me suis inspirée de Yasunari Kawabata, écrivain japonais majeur du XXe siècle. Ses ouvrages sont le fruit d’une recherche esthétique inédite, visant l’expression la plus essentielle des sensations. Sa langue réfute le discours littéraire et intellectuel traditionnel et se veut éloignée de toute tentation argumentaire ou explicative. Certains de ces écrits sont donc d’un dépouillement stylistique extrême mais dépeignent néanmoins avec sensibilité le tragique des sentiments humains.

Je finirais par expliquer le symbole de la tortue. La tortue est la métaphore de la faune et la flore marines victimes des déchets plastiques. La tortue est l’une des espèces les plus menacées. En effet, « ce sont les espèces les plus sensibles au déchets » d’après François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. « Les études ont montré qu’un tiers de certaines espèces de tortues échouées avaient ingéré des plastiques. » Il n’est donc plus rare de retrouver des tortues, des cétacés ou des poissons dont la cause de la mort est en lien avec l’ingestion de matériaux non biodégradables.